We wouldn’t say that we don’t trust plants — it’s just that we do not adhere to any sort of notion that the flora of this world are docile, passive or even innocent life forms. Their gentle visage is really mainly due to our unavoidable anthropocentrism; our inability to grok that “life” takes place at different speeds (accelerated videos show green tendrils as nothing if not wildly whipping and groping). The relaxing, shaded quietude of trees when windless, might actually be an infinitely aggressive poise. The soothing rustling of solar cells we hear during gustier times, might be a kind of raving. Of course the truth is that the activity of plants is simply unintelligible to us — interdependent creatures but with attributes and subsequent behaviors completely parallel to our own. To us there seems no need to look to extra terrestrials for alien life; the most mysterious ones are right in view almost at all times. Familiarity breeds invisibility apparently.
« l’art accomplit sa mission quand il crée des émotions. Il est ce qui exalte notre condition d’humain. Il peut le faire en témoignant, en questionnant et en dérangeant. Mais les causes dites politiques au sens premier du terme — c’est-à-dire la vie de la cité — ne sont pas ses seuls endroits de légitimité. L’intime, les rêves, les relations entre les individus, le temps qui passe : l’art peut et doit se saisir de tout ce qui est notre vie. »
Stéphane Brizé
le monde ne mourra pas par manque de merveilles mais par manque d’émerveillement
Anonyme
Lorsque nous parlons de la nature, nous ne devons pas oublier que nous en faisons partie et que nous devons nous considérer avec autant de curiosité et de sincérité que lorsque nous étudions un arbre, un ciel ou une idée. Car il y a un rapport de nous au reste de l’univers, nous pouvons le découvrir et ensuite ne plus essayer de le dépasser.
Apollinaire – Entretien avec Matisse – cité dans « Henri Matisse, écrits et propos sur l’art » p.54
« Les poètes ont créé une lune métaphorique et les savants une lune algébrique. La lune réelle est entre les deux. C’est cette lune que j’avais sous les yeux ».
Victor Hugo